Yiḏaki Spéciaux, Leurs Histoires
Aujourd’hui, le consensus des Yolŋu de cette région est de ne pas partager de nouveaux détails sur le maḏayin, les affaires secrètes-sacrées, avec le public de ce site. Le principe général est que tout ce qui est ouvert dans la communauté Yolŋu, des hommes adultes aux petites filles et même aux chiens, comme Baḏikupa le suggère autre part dans ce site, soit ouvert aux non-Yolŋu. Les sujets ou les détails plus poussés ne le sont pas. Ces histoires publiques sont souvent appelées histoires du dehors, par opposition aux nombreuses couches d’histoires du dedans qui existent dans le rom Yolŋu.
Le rom Yolŋu est très stricte à propos de la divulgation du savoir. Il y a un temps et un lieu pour apprendre, aussi bien pour les Yolŋu que pour les non-Yolŋu qui apprennent la vie Yolŋu. Il y a du pouvoir – et même du danger – inhérent au savoir Yolŋu le plus profond. « Je veux savoir » n’est pas une raison suffisante pour s’entendre tout révéler. Vous apprendrez au moment opportun de votre vie.
Quand nous avons parlé des différences entre les yiḏaki qui sont utilisés dans les chansons de clan publiques, la plupart de ceux-ci pouvaient être appelés des yiḏaki de tous les jours. Ces yiḏaki, qui sont pour l’usage et la réjouissance de chacun ici en terre d’Arnhem sont aussi pour l’usage et la réjouissance de chacun dans le monde entier. Il y a aussi des instruments de cérémonie plus spécifiques qui appartiennent à des clans particuliers et des cérémonies spécifiques et qui ne sont pas montrés régulièrement en terre d’Arnhem. On ne les verra donc pas dans ce site.
Malgré tout, il existe quelques yiḏaki spécifiques mais moins secrets qui ont été montrés en public, dont deux qui l’ont été par un petit groupe d’anciens de quatre différents clans au forum sur le yiḏaki du festival de Garma 2004. Ceux-ci seront présentés dans les deux pages suivantes.